XLI Congrès International D’Américanisme

XLCongrès International D’Américanisme

organisé par le

Centro Studi Americanistici “Circolo Amerindiano” Onlus

 

 

Le CONGRÈS INTERNATIONAL D’AMÉRICANISME - événement annuel qui se déroule de manière continue depuis 1979 - a été créé pour fournir un lieu de rencontre et de comparaison des différentes expériences américaines, tant disciplinaires que géographiques. Pour cette raison, il n'y a pas de sessions parallèles et les rapports sont toujours présentés en session plénière.
La conférence est divisée en sessions proposées et coordonnées par des américanistes de différentes nationalités. Les thèmes abordés vont des matières et disciplines les plus variées: de l'archéologie à l'anthropologie, de la linguistique à la sociologie, des droits des peuples autochtones à l'art, de l'architecture à la politique, des études religieuses à l'histoire.
Des chercheurs du monde entier participent à la conférence. Leurs travaux présentés sous forme écrite sont ensuite soumis à une double référence en aveugle et, s'ils sont approuvés, publiés.
La conférence a toujours eu lieu à Pérouse en tant que siège principal, mais depuis de nombreuses années, elle se déroule en journées séminairiales dans les universités de Salerne, Rome et Padoue. En outre, il a périodiquement un deuxième siège dans un des pays des Amériques.
Le Congrès, comme toutes les activités du centre d’études, est à but non lucratif. Tous les revenus, quelles que soient leur origine et leur nature, sont utilisés pour le fonctionnement du Congrès.

 

PRÉSIDENCE
Romolo Santoni

 

COMITÉ SCIENTIFIQUE

Claudia Avitabile
Beatriz Calvo Pontón
Antonino Colajanni
Davide Domenici
Piero Gorza
Rosa Maria Grillo
Alfredo López Austin
Giuseppe Orefici
María Lina Picconi
Mario Humberto Ruz Sosa
Romolo Santoni
Felice Scauso
Paola Sesia
Francisco Tovar Blanco
René Valdiviezo Sandoval
Luis Alberto Vargas

 

COORDINATION DU SECRÉTARIAT D’ORGANISATION

Lady Saavedra, Elsa López, Hélène D’Angelo, Maria Luisa De Filippo (convegno@amerindiano.org)

 

SECRÉTARIAT D’ORGANISATION

Silvia Gola, Sonia Margaritelli, Clara Migotto, Andrea Muñoz, Francesco Orlandi, Mattia Petrini, Chiara Toccaceli.

 

SERVICE DE PRESSE
Hélène D’Angelo, Maria Luisa De Filippo

 

GRAPHISME

Michela Minciarelli

 

Centro Studi Americanistici “Circolo Amerindiano” Onlus
Via Guardabassi n. 10
06123 Perugia, Italia
Tel./fax (+ 39) 075 5720716
http://www.amerindiano.org
e-mail: convegno@amerindiano.org

Le Congrès, organisé par le Centro Studi Americanistici “Circolo Amerindiano” Onlus, aura lieu  à Pérouse (Italie), du 7 au 12 mai 2019.

L’organisation se réserve le droit de modifier la durée du Congrès et de désigner un autre endroit de travaux à part celui de Pérouse.

Les activités parallèles suivantes auront lieu aussi:

Salerne, 15-17 mai 2019: Journées de littérature hispano-américaine

Padue, 13 mai 2019: Séminaire Amérique indigène et États-nations: enjeux et problèmes;

Rome, 14 mai 2019: Table ronde les études américaines aujourd’hui.

Les langues officielles du Congrès sont le français, l’anglais, l’italien, le portugais et l’espagnol, ainsi que toutes les langues amérindiennes.

 

INTERVENTIONS ET SESSIONS DU CONGRÈS

Le Congrès s’articulera autour de différentes sessions avec des thèmes spécifiques, ainsi qu’une session non-thématique. Outre celles qui seront confirmées des éditions précédentes, il est possible de proposer de nouvelles sessions, qui seront soumises à l’examen du Comité Scientifique du Congrès et dont l’acceptation dépendra également de la disponibilité des places.

Les coordinateurs qui ont présenté des sessions dans l’édition précédente peuvent répéter la même session lors de cette conférence. Il est aussi possible de proposer de nouvelles sessions, qui seront examinées par le Comité Scientifique de la Conférence. L’acceptation de toutes sessions – en vigueur ou nouvelle – sera soumise à l’avis du Conseil Directif.

Pour présenter une proposition de session il faut être membre du Centro Studi Americanistici “Circolo Amerindiano” Onlus, être à jour du paiement des frais 2018 e 2019  et envoyer avant le 15 novembre 2018 à l’adresse électronique convegno@amerindiano.org :

– un résumé du thème de la session (entre 800 et 1200 caractères espaces compris); – un curriculum détaillé du/des coordinateur/s; – une lettre de présentation du/des coordinateur/s de la part d’américanistes reconnus au niveau international, ou de la part d’une personne membre du Comité Scientifique du XL Congrès International d’Américanisme.

Chaque session comprendra de 3 à 6 interventions. Les travaux doivent être inédits et doivent ne jamais avoir été présentés à d’autres congrès ; ils doivent être présentés personnellement. Chaque intervenant ne peut présenter q’un seul travail. La durée de chaque intervention est limitée à 20 minutes, à moins que l’organisation notifie autrement. Tous les frais de voyage, de logement et de repas sont à charge des participants.

 

INSCRIPTION ET ACCÈS AU CONGRÈS

L’accès au Congrès est libre et gratuit. Toutefois, pour présenter une intervention, demander l’attestation de présence et pour recevoir les actes, l’inscription au Congrès est nécessaire.

La date limite pour s’inscrire comme intervenant au Congrès est le 31 janvier 2019.

L’inscription doit être faite en envoyant le formulaire correspondant, qui sera disponible sur ce site à partir du 1° décembre 2018,  avec la liste des sessions proposées. Le formulaire ne sera valide que si les informations demandées sont correctement complétées, en attachant le résumé d’un minimum de 400 à un maximum de 800 caractères (espaces compris) et le curriculum vitae détaillé. Le formulaire sera envoyé simultanément au coordinateur de la session dans laquelle on désire présenter l’intervention, ainsi qu’au secrétariat du Congrès. Le coordinateur a le droit de demander des documents supplémentaires s’il les pense nécessaires.

L’inscription au Congrès n’est pas automatique, elle est subordonnée à l’acceptation du coordinateur. Du 1° au 7 février  2019 les coordinateurs doivent communiquer l’acceptation ou le refus aux personnes ayant envoyé une proposition de travail. L’intervenant devra procéder au paiement des frais d’inscription dans un délai de 7 jours à partir de l’acceptation pour ne pas être exclus du programme. Dès que le paiement de la somme de votre inscription aura été accepté, nous vous prions de communiquer au secrétariat du Congrès (convegno@amerindiano.org) les coordonnées du virement.

En cas d’impossibilité de participer aux travaux du Congrès, 50% des frais d’inscription seront remboursés à ceux qui en auront informé le Secrétariat du Congrès avant le 1° mars 2019. Après cette date les frais ne seront plus remboursés.

L’ébauche du programme sera envoyée aux participants avant le 10 mars 2019.

Les frais d’inscription au Congrès pour les intervenants sont de 150.00 EUR. S’il s’agit d’un travail présenté par deux ou plusieurs auteurs, seul le premier doit payer l’intégralité de la cotisation. Les autres auteurs peuvent choisir entre deux modalités d’inscription:

– coauteur qui participe personnellement aux travaux du Congrès et aux événements sociaux. Il doit payer une cotisation de 90.00 EUR.

– coauteur qui ne participe pas personnellement au Congrès. Il doit payer une cotisation de 45.00 EUR. Dans les deux cas les coauteurs doivent remplir le formulaire d’inscription.

Pour les intervenants membres 2018 et 2019 du Centro Studi Americanistici “Circolo Amerindiano” Onlus – en règle avec les cotisations – les frais d’inscription en tant qu’intervenant sont réduits de 50%.

Les chercheurs, associés au Centre d’études américaines « Circolo Amerindiano » onlus, peuvent proposer des travaux de leurs élèves. Si le coordinateur de la session au cours de laquelle  le travail est présenté accepte la proposition, l’élève pourra s’inscrire à la conférence en ne payant que 50% des frais d’inscription.

Les participants au Secrétariat Organisateur sont exemptés du paiement des frais en tant qu’intervenant. Pour participer au Secrétariat de l’Organisation, il est necessaire d’en faire demande à la Coordination de la Conférence (convegno@amerindiano.org) et assurer la participation pendant toute la durée de la  Conférence. L’acceptation de la demande sera subordonnée à l’accord de la coordination du Secrétariat Organisateur.

Les frais d’inscription pour les non intervenants sont de 20.00 EUR et donnent le droit de recevoir l’attestation de présence.

L’inscription au Centro Studi Americanistici “Circolo Amerindiano” Onlus pour l’année 2018 est de 70.00 EUR

Les frais d’inscription devront être versés, par virement, sur le compte bancaire au nom de Centro Studi Americanistici Circolo Amerindiano, UniCredit, Agence Perugia via Mario Angeloni:

Coordinate bancarie internazionali (IBAN):

IT 42 A 02008 03033 000029489801

Codice BIC / SWIFT: UNCRITM1J03

Via Mario Angeloni 76 – 06124 Perugia

Pour les personnes qui ne sont pas en Italie, et seulement pour celles-ci, il est également possible d’effectuer le paiement via Paypal.

ATTENTION: en cas de paiement par la banque, éventuels frais supplémentaire doivent être  intégré au moment de l’inscription à l’arrivée au siège de la Conférence.

 

PARTICIPATION AUX ACTIVITÉS PARALLÈLES

Pour avoir des informations sur la participation aux Journées de littérature hispano-américaine (Salerne, 15-17 mai 2019) nous vous invitons à contacter le Professeur Rosa Maria Grillo (grillovov@tiscali.it, www.circoloamerindianosalerno.it) Pour des renseignements sur le Séminaire de Padoue et la Table ronde de Rome nous vous prions de vous adresser au secrétariat du Congrès (convegno@amerindiano.org).

 

PUBLICATION

Ceux qui ont présenté leur travail pendant le Congrès peuvent présenter le même en papier et correspondant exactement ce qui a été présenté pendant le Congrès, pour être publiés après l’approbation du coordinateur de la session et de deux referees externes dans la revue Thule, rivista italiana di studi americanistici.

Les travaux devront être rédigés d’après les normes typographiques de Thule que sera envoyée via e-mail à tous les intervenants par le Comité de Rédaction que devront être envoyés aux coordinateurs au plus tard du 30 Juin 2019.

Les travaux qui ne respecteront pas les normes citées seront exclus de la publication.

Pour rappel, la revue Thule prévoit la double relecture aveugle.

Le titre de l’article doit être le même que celui publié dans le programme et dans la même langue. Lors de la présentation du texte écrit, de petites modifications peuvent être apportées au résumé présenté, mais elles ne doivent pas changer le fond du travail présenté et doivent être autorisées par le coordinateur.

Sous peine d’exclusion, le travail doit demeurer complètement inédit jusqu’à la publication en Thule. Ensuite il ne pourra être publié ailleurs qu’en citant le volume des Thule qui le contient et le Congrès au cours duquel il a été présenté. Les travaux qui ne respecteront pas les normes citées seront exclus de la publication.

Le volume de Thule sera disponible pour la lecture online dans un secteur du site www.amerindiano.org.

De plus, la copie sera disponible pour l’achat publique en format e-book et papier.

 

PROGRAMME

Le programme complet est disponible online.

 

RÉSERVATIONS HÔTELIÈRES

Les intervenants pourront réserver leur logement en consultant la liste des hôtels conventionnés.

 

POUR DE PLUS AMPLES INFORMATIONS: Centro Studi Americanistici “Circolo Amerindiano” Onlus Via Guardabassi n. 10 – 06123 Pérouse, Italie Tél./fax (+ 39) 075 5720716 http://www.amerindiano.org e-mail: convegno@amerindiano.org

1) DISCOURS DE LA MÉTHODE
ROMOLO SANTONI (CENTRO STUDI AMERICANISTICI “CIRCOLO AMERINDIANO”) ROMOLOLMECA@HOTMAIL.COM

Le titre veut évidemment rendre hommage au grand René Descartes, en soulignant l’importante dette intellectuelle que la science occidentale a envers lui. Les études d’américanisme se sont toujours caractérisées, non seulement par le caractère de possibilité de l’interdisciplinarité de leur matière, mais surtout par la nécessité du regard multi et interdisciplinaire. Cet aspect, s’il permet d’un côté aux recherches qui se développent dans ce domaine de s’ouvrir à plusieurs enrichissements, pose, d’un autre côté, d’importants problèmes de traitement des données. Dans des contextes où la multidisciplinarité devient essentielle et où le soin de la méthode se démêle en plusieurs perspectives, ces croisements sont porteurs non seulement de rencontres, échanges et débats fructueux, mais parfois aussi de dangereux équilibrismes théoriques (dans certains cas avec de lourdes répercussions sur le plan pratique). Par exemple, un débat intense divise différents axes de recherche qui trouvent leur limite, entre eux-mêmes et entre leurs rayons d’actions respectifs, proprement dans la méthode appliquée. L’étude de la méthode, aspect caractéristique de la philosophie occidentale à partir de Descartes et par la suite, se révèle dans l’activité de l’américanisme, plus qu’ailleurs, incontournable. Il semble alors nécessaire de proposer un moment de réflexion, à priori de la recherche, qui en surligne les perspectives et les limites méthodologiques.

 
2) AMAZONIE INDIGÈNE
PARIDE BOLLETTIN (PROGRAMA DE PÓS-GRADUAÇÃO EM ANTROPOLOGIA, UNIVERSIDADE FEDERAL DA BAHIA, DEPARTMENT OF ANTHROPOLOGY, DURHAM UNIVERSITY) PARIDE_BOLLETTIN@MSN.COM EDMUNDO ANTONIO PEGGION (UNIVERSIDADE ESTADUAL PAULISTA “JÚLIO DE MESQUITA FILHO”, BRASIL) EDMUNDOPEGGION@GMAIL.COM

L’Amazonie englobe à l’intérieur de ses limites une multiplicité de sociétés, lesquelles présentent une variété d’explications cosmologiques, d’organisations sociales et de modes de gestion de la vie matérielle. Tout cela donne à cette région une position privilégiée pour tous ceux qui s’intéressent à la complexité des constructions sociales, symboliques ou d’autres types mises en pratique quotidiennement dans les différentes sociétés humaines. Les centaines de groupes originaires sont confrontés aux sociétés des états nationaux dans lesquels leurs territoires sont situés. Ainsi, des situations de rencontres culturelles et de stratégies de réponses variées surgissent. A côté des populations qui résistent depuis cinq siècles à l’impact avec le monde de l’altérité non indigène, on en trouve d’autres qui, depuis quelques années, font face à ce choc déstabilisant: celles que l’on appelle les “communautés ressurgies” qui redécouvrent et revendiquent leur culture, ou celles que l’on définit en “isolement volontaire” qui continuent à refuser le contact avec les non indigènes. Face à la complexité de ces situations, cette session voudrait présenter des travaux qui se développent à partir des expériences de terrain qui permettent d’illustrer la situation actuelle de ces peuples.

 
3) DROITS INDIGÈNES: UNE DISCUSSION TRANSNATIONALE
MARIA LUISA DE FILIPPO, LADY SAAVEDRA, ELSA LÓPEZ CONVEGNO@AMERINDIANO.ORG

Le but de cette session est de présenter une discussion interdisciplinaire sur le thème des droits indigènes. Approuvée en 2007, la Déclaration des Nations Unies sur les droits des Peuples Indigènes, a comme objectif principal le respect de l’autodétermination. L’engagement et le défi face à une telle proclamation consiste en son application ajoutée à d’autres mesures ayant le même but, dans les contextes nationaux de l’Amérique Latine. De quelles façons les états-nations négocient ces mesures approuvées et signées par la majeure partie des pays latino-américains? De quelles façons les organisations indigènes revendiquent leurs propres droits et le respect des diversités culturelles au sein des différentes constitutions nationales? Quels sont les principaux conflits? Les questions comme l’autodétermination, la diversité et l’identité culturelle sont les thèmes principaux que nous présenterons dans la session.

 
4) SIGNES, SYMBOLES ET DYNAMIQUES DE CONSTRUCTION DU TERRITOIRE INDIGÈNE
PIERO GORZA (CENTRO STUDI AMERICANISTICI “CIRCOLO AMERINDIANO” – INSTITUTO DE ESTUDIOS INDÍGENAS, SAN CRISTÓBAL DE LAS CASAS, CHIAPAS, MÉXICO) PIERO.GORZA1@GMAIL.COM – MARIE ANNEREAU-FULBERT (CENTRO DE ESTUDIOS MAYAS, UNAM, CDMX, MÉXICO) MAFULBERT@GMAIL.COM

Le thème principal de cette session est le territoire comme un lieu où la mémoire se dépose et dans lequel les hommes pratiquent des incisions comme pour exercer leur pouvoir contre le caractère éphémère du temps humain. La réalisation des cartes est par définition un espace ouvert et interdisciplinaire: des cartes historiques, des cartes politiques, des cartes culturelles, des cartes symboliques, des cartes mentales et linguistiques. Fonder, entretenir des relations à partir d’un centre, instituer, territorialiser, nommer, s’orienter et se rappeler, ou encore, abandonner, quitter, passer, se perdre, grandir, apprendre, voilà autant de catégories qui ouvrent la voie à la réflexion sur les processus cognitifs et existentiels des individus et des collectivités. Il s’agit ici d’une session qui se situe au croisement entre les centres et les frontières.

 
5) MIGRATIONS, RELATIONS, NOMADISMES ENTRE L’EUROPE ET LES AMÉRIQUES
THEA ROSSI (CENTRO STUDI AMERICANISTICI “CIRCOLO AMERINDIANO” – UNIVERSITÀ DEGLI STUDI “G. D’ANNUNZIO” CHIETI-PESCARA, ITALIA) THEAROSSI@YAHOO.IT

La session se propose de réfléchir sur les mouvements et les flux d’idées, d’objets et de capital humain qui ont caractérisé l’histoire des relations transatlantiques entre l’Europe et les Amériques. Nous voulons privilégier trois focalisations, par le biais d’une perspective dont la finalité est de promouvoir le dialogue pluridisciplinaire. Tout d’abord les dynamiques et les processus, réels et symboliques, qui ont caractérisé le phénomène migratoire vers le Continent américain du siècle dernier, surtout à cheval entre les deux conflits mondiaux, et, en même temps, leur mouvement de retour respectif, concernant en particulier les trente dernières années, et causé par des facteurs de conjoncture sociopolitiques et économiques. Puis, les relations qui enlacent les deux contextes, en créant un patrimoine matériel et immatériel commun. Outre les biens et les artefacts, nous prendrons en compte de manière particulière la création d’un imaginaire partagé. Enfin, la réflexion s’étendra aux nomadismes de l’époque de la mondialisation: le flux constant de ressources humaines, la négociation et le contact entre cultures, ainsi que les possibles nouvelles formes d’intégrations destinées à conjuguer le local et le global.

 
6) ETHNOMUSICOLOGIE: SURVIE, CONTINUITÉ ET NOUVELLES CONTRIBUTIONS DE LA MUSIQUE ET DES DANSES TRADITIONNELLES EN AMÉRIQUE
MARÍA LINA PICCONI (CENTRO STUDI AMERICANISTICI “CIRCOLO AMERINDIANO”) LINA_455@YAHOO.COM

C’est une tâche de l’ethnomusicologie de répondre à une série de questions que l’humanité s’est posée au cours de l’histoire: qui-est-ce qui crée la musique? Comment se crée-t-elle? Pour qui? Pour quoi? Dans quel but? En considérant comme remarquable le manque d’informations sur le monde des musiques traditionnelles, dont les caractéristiques vont de la variété à la subtilité des expressions musicales, je propose l’ouverture de cette session. En Amérique il existe encore des expressions musicales ou chorales dont les racines pourraient se prolonger jusqu’à l’époque précolombienne et pourraient provenir d’un art ancien dont la signification aurait été oubliée. L’arrivé de la globalisation a contribué à la naissance de plusieurs de ces expressions musicales principalement urbaines qui tendent, comme dans d’autres parties du monde, à uniformiser les particularismes locaux. Pour cette raison, aujourd’hui il nous est indispensable d’enregistrer et d’enquêter sur ces expressions, afin de ne pas en perdre la mémoire au vu du développement du mondeglobalisé.

 
7) IMAGINAIRE ET MÉMOIRE: ÉTUDES CULTURELLES
ANNA SULAI CAPPONI (UNIVERSITÀ DEGLI STUDI DI PERUGIA) ANAZULAY@VIRGILIO.IT

Le caractère interdisciplinaire de cette session a comme objectif principal de présenter des études sur les diversités culturelles qui s’expriment sous toutes formes de représentations. On sait que c’est par les représentations sociales et individuelles qu’on peut localiser les formations, transformations et resémantisations identitaires, caractérisées par une polysémie, et par conséquent, polyphoniques. C’est pour cela que l’interdisciplinarité n’est pas un instrument de travail mais une théorie qui a pour finalité d’étudier les symboles clés des cultures, ainsi que la manière dont ils sont perçus, conçus et représentés. Nous envisageons tous les types de manifestations culturelles dans la mesure où nous croyons que les subjectivités culturelles sont représentées dans les formes littéraires, cinématographiques, artistiques et que les études des représentations culturelles ne sont pas le monopole des disciplines conçues pour cette finalité.

 
8) PROBLÈMES D’ANTHROPOLOGIE MÉDICALE DANS LE CONTINENT AMÉRICAIN
PAOLA MARIA SESIA (CENTRO DE INVESTIGACIONES Y ESTUDIOS SUPERIORES EN ANTROPOLOGÍA SOCIAL CIESAS UNIDAD PACÍFICO SUR) PAOLASESIA@YAHOO.COM.MX

Réaliser une session dédiée à l’anthropologie médicale dans le contexte latino-américain signifie donner la parole aux multiples conceptions et pratiques concernant les concepts de santé et de maladie à travers une perspective historique qui tient compte du présent comme du passé. Les relations hégémoniques qui traversent la biomédecine et les nombreuses réponses de santé “locales et traditionnelles” constituent un exemple du domaine le plus important de cette discipline. En tenant compte des expériences et des élaborations théoriques des différentes traditions à partir de cette perspective, nous visons à construire un espace utile de dialogue et de confrontation pour la communauté américaniste engagée actuellement dans ce cadre d’études. Partant de l’expérience acquise par cette session pendant les éditions antérieures du Congrès International d’Américanisme, nous voulons favoriser l’espace du débat comme terrain de construction de réflexions communes qui pourront avoir une conséquence opérative à l’intérieur du tissu social des contextes étudiés.

 
9) POLITIQUES PUBLIQUES, INSTITUTIONS ET DÉMOCRATIE EN AMÉRIQUE LATINE
BEATRIZ CALVO PONTÓN (CENTRO DE INVESTIGACIONES Y ESTUDIOS SUPERIORES EN ANTROPOLOGÍA SOCIAL, MÉXICO) BEATRIZCALVO_MX@YAHOO.COM

Le modèle néolibéral dans les pays de l’Amérique Latine a provoqué la sortie de l’Etat des responsabilités sociales et des fonctions prioritaires, ainsi que la mise en place des reformes structurelles pour une gestion de la société selon les critères du libre marché. Nous observons certaines conséquences: la réduction, la privatisation et l’augmentation du coût des services publiques de l’éducation et de la santé, l’augmentation des inégalités et de la pauvreté et le renforcement des monopoles dans les secteurs clé de l’économie et des moyens de communication, qui interviennent de plus en plus dans les processus et l’organisation des politiques publiques. La redéfinition des politiques sociales a été orientée vers le domaine social par la focalisation sur les groupes d’extrême pauvreté, mais ont été en même temps réduites les ressources qui permettent de progresser vers l’universalisation des droits sociaux. D’autre part, des espaces, dans lesquels sont nées des institutions autonomes liées aux thèmes comme les droits humains, la transparence et la contraloría social, ont été ouverts. Dans la société civile le nombre d’organisations qui luttent pour la démocratisation des institutions et l’amélioration des services sociaux est augmenté. La conjonction de tels processus a changé de façon consistante le visage des sociétés de l’Amérique Latine.

 
10) ÉLECTIONS EN AMÉRIQUE LATINE
RENÉ VALDIVIEZO SANDOVAL (UNIVERSIDAD IBEROAMERICANA PUEBLA, MÉXICO) VALDIVIEZO.RENE@GMAIL.COM

Depuis la fin des dictatures, notre région vit des processus électoraux qui lui permettent de renouveler de façon regulière les autorités et les représentants populaires de manière généralement pacifique. Du point de vue libéral (et néolibéral), ces processus sont l’expression de l’existence de la vie démocratique dans les nations. D’un point de vue plus critique, les processus électoraux deviennent de plus en plus des rituels pour le maintien du pouvoir des courants politiques qui ne représentent pas la population et qui utilisent ces processus pour légitimer leur permanence au pouvoir, qu’ils obtiennent, parfois, par des mécanismes extra-légaux . Cette session vise à susciter un débat sur les élections en Amérique Latine, sur trois (ou quatre) niveaux, sur l’action politique-électorale (la compétence, les résultats, les conflits, les campagnes et les relations avec les autres aspects de la vie sociale), sur les acteurs politique-électoraux (partis, groupes sociaux et autorités) et sur la conformation des pouvoirs nationaux / régionaux / locaux, sur la base de processus électoraux. Bien que les études récentes soient préférées, les travaux historiques sont acceptés.

 
11) CIVILISATION ET BARBARIE, DE SARMIENTO À NOS JOURS
ROSA MARIA GRILLO (UNIVERSITÀ DEGLI STUDI DI SALERNO – CENTRO STUDI AMERICANISTICI “CIRCOLO AMERINDIANO” DI SALERNO) GRILLOVOV@GMAIL.COM

Près de deux siècles après la publication du roman-essai de Domingo Faustino Sarmiento Facundo Quiroga, o Civilización y Barbarie (1845), inspirés par un incontesté canon européen de civilisation/ville et barbarie/espace extra-urbain, ils se sont alternés – parfois de façon explicite parfois de façon implicite – des glissements, et parfois des renversements, des référents originaux.

Depuis lors, de nombreux textes à la fois critiques et créatifs se sont inspirés de cette dichotomie et de ses infinies nuances et clarifications: cette session est donc une invitation à relire l’histoire et la culture hispano-américaines en décomposant et en recomposant, textes littéraires et de typologie apparemment éloignée des essayes historico-sociologique, la dichotomie Sarmientine, au-delà de l’usage – strictement manicéen – d’un système interprétatif binaire typique d’une certaine Modernité européenne, désavoué désormais par l’émergence et la visibilité de groupes, idéologies, cosmogonies, subalternes et alternatives.

 
12) ARCHÉOLOGIE DES AMÉRIQUES: ENTRE LA CULTURE MATÉRIELLE ET LES REPRÉSENTATIONS SYMBOLIQUES
MARÍA TERESA MUÑOZ ESPINOSA (DIRECCIÓN DE ESTUDIOS ARQUEOLÓGICOS, INAH) MUNOZ7576@YAHOO.COM JOSÉ CARLOS CASTAÑEDA REYES (UNIVERSIDAD AUTÓNOMA METROPOLITANA-IZTAPALAPA, MÉXICO) MRWTI@XANUM.UAM.MX

Les anciennes cultures et civilisations américaines, depuis leur arrivée sur le Continent jusqu’au moment du contact avec les Européens, ont pris ou ont produit dans leur environnement la base matérielle leur ayant permis de créer les grandes manifestations de la pensée, de l’art ou de la simple vie quotidienne des peuples qui ont habité sur le continent et qui se sont façonnés dans la riche histoire ancienne de l’Amérique, depuis le Détroit de Béring jusqu’à la Terre du Feu. Cette session se propose comme lieu de rencontre entre différentes expériences de recherche archéologiques sur le continent américain, en se focalisant particulièrement sur l’aire de la Mésoamérique, l’aire Andine Centrale et l’Amazonie. Dans toute l’Amérique, les symboles associés à l’iconographie religieuse et artistique sont des caractéristiques que l’Archéologie récupère, compare et explique, pour comprendre et faire comprendre notre histoire ancienne. Le dialogue académique établi a pour but de représenter un espace de rencontre où débattre sur les avancées des projets de recherche archéologique en cours dans les diverses aires américaines, ou sur les études et les interprétations nouvelles basées sur les sources plastiques ou sur les témoignages écrits, entre autres. Nous proposons d’établir un espace de rencontre périodique où présenter et analyser divers aspects – théoriques, méthodologiques, factuels – de l’archéologie de notre continent.

 
13) L’ARCHITECTURE RELIGIEUSE CONTEMPORAINE COMME EXPRESSION SOCIALE
MARÍA CRISTINA VALERDI NOCHEBUENA (BENEMÉRITA UNIVERSIDAD AUTÓNOMA DE PUEBLA, MÉXICO) CRVALERD@GMAIL.COM

La religion, considérée comme réalité sociale, s’est manifestée historiquement dans édifices où un groupe de personnes se réunit périodiquement pour célébrer sa foi et prêcher sa doctrine (églises), ou dans des espaces créés comme matérialisation symbolique et identitaire d’une spécifique cosmogonie (temples). Cette différence conceptuelle n’exclut pas l’existence des cas qui unissent les extrêmes ; historiquement l’architecture religieuse a subi des importants changements tant dans le sens culturel, que dans le moyen de construire. Les temples et les églises considérés comme édifices sont construits avec une ample acceptation sociale, tant dans les petits villages isolés, que dans les grandes métropoles cosmopolites. En outre, dans beaucoup de cas, ils sont reconnus comme des pierres milliaires urbaines, territoriales ou de paysage, pour le rôle que, en relation à utilisation de l’espace et du temps, maintiennent dans le tissu social. En nous basant sur ces considérations, nous proposons une session dans laquelle on montre les espaces pour la célébration, la rencontre religieuse ou la matérialisation symbolique d’une foi ; une session dans laquelle on soutient des nouveaux langages plastiques, artistiques ou folkloriques qui, malgré le contexte désacralisé et sécularisé que les sociétés occidentales présentent, cherchent la représentation plastique d’une religion et sont le résultat d’une expression sociale, en insérant dans l’objet de l’étude plusieurs disciplines: l’architecture, l’histoire, la sociologie, la politique, la théologie. Cette session invite tous les intéressés à l’étude de l’architecture considérée comme expression sociale à diffuser ce que, dans cette sphère, a été renouvelé ces dernières années.

 
14) PATRIMOINE ÉDIFIÉ: ANTHROPOLOGIE ET ARCHITECTURE EN AMÉRIQUE
JOEL FRANCIS AUDEFROY (ESCUELA SUPERIOR DE INGENIERÍA Y ARQUITECTURA, IPN, MÉXICO) TAKATITAKITE@GMAIL.COM BERTHA NELLY CABRERA SÁNCHEZ (ESCUELA SUPERIOR DE INGENIERÍA Y ARQUITECTURA, IPN, MÉXICO) NEMA_67@YAHOO.COM.MX

A partir de la « Convention pour la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel » adoptée par l’UNESCO en 1972, on a proclamé l’universalité du système de pensée et des valeurs occidentales sur ce thème. Ce procès de reconnaissance du patrimoine édifié et naturel n’est pas exempt des contradictions. Quand dans 1964 on écrit la Charte de Venise « Charte internationale sur la conservation et la restauration des monuments et des sites », le cadre théorique et pratique dans lequel on écrit est la conciliation des positions théoriques qui sont nées dans le XIX siècle et qui se sont développées dans le XX siècle. Cette session invite à réfléchir sur:

  • conservation et restauration de l’habitat traditionnel en prospective anthropologique dans l’actuel contexte de globalisation ;
  • protection stratégique des tissus du patrimoine urbain et appropriation par les populations qui les habitent ;
  • conservation et restauration architectonique du patrimoine en face de l’usure due à l’industrie du tourisme ;
  • marché immobilier vs conservation du patrimoine architectonique.

Les villes historiques, le patrimoine architectonique et urbain considérés comme des notions pensées par les sociétés occidentales pour se rencontrer avec leur passé : ont-ils rejoint leur but ? Ou ont-ils contribué à construire une identité, ou plutôt sont-ils une manifestation du projet humaniste de conservation ? Du monument archéologique et historique pour une élite au projet de modernisation des anciens quartiers pour le tourisme culturel, on a parcouru un long chemin au bénéfice des millions des visiteurs, mais on a causé beaucoup de conflits et tendances divergents dans le continent américain.

 
15) FÊTES EN AMÉRIQUE LATINE: PRATIQUES, PATRIMOINE CULTUREL, MODÈLES DE GESTION DE L’ESPACE
DANIELA SALVUCCI (LIBERA UNIVERSITÀ DI BOLZANO, ITALIA) SALVUCCIDANA@GMAIL.COM TOBIAS BOOS (LIBERA UNIVERSITÀ DI BOLZANO, ITALIA) TOBIBOOS@GMAIL.COM

Cette session concerne le rôle des fêtes, à la fois dans l’articulation entre les différentes entités socio-culturelles (barrios, associations, municipalités, etc.) de la ville et ses environs, ainsi que dans la construction de l’identité (ethnique, syncrétique, métisse, régionale, nationale, etc.). Une attention particulière sera accordée aux pratiques (défilés, jeux, spectacles, etc.), aux modèles spéciaux (lieux auxquels de nouvelles significations sont données , lieux repris, où l’espace « public » devient « privé ») et temporaires de la fête. On prendra en considération les processus de patrimonialisation culturelle de la fête, en mettant l’accent sur le rôle des médias et du tourisme. Une première hypothèse pour lancer la discussion est que le patrimoine festif est un domaine de négociation sociale, culturelle et politique. Une autre hypothèse est que les fêtes permettent la construction d’identités nouvelles et inclusives, plurielles et hybridées par la fusion de différents modes de vie urbains et ruraux. On accueillera volontiers des études empiriques et théoriques pour développer des comparaisons interculturelles de systèmes de fête.

 
16)  RENCONTRES ET DIVERGENCES ÉPISTÉMOLOGIQUES AUX AMÉRIQUES
PARIDE BOLLETTIN (PROGRAMA DE PÓS-GRADUAÇÃO EM ANTROPOLOGIA, UNIVERSIDADE FEDERAL DA BAHIA, DEPARTMENT OF ANTHROPOLOGY, DURHAM UNIVERSITY) PARIDE_BOLLETTIN@MSN.COM EDMUNDO ANTONIO PEGGION (UNIVERSIDADE ESTADUAL PAULISTA “JÚLIO DE MESQUITA FILHO”, BRASIL) EDMUNDOPEGGION@GMAIL.COM

Dans le panorama contemporain, émerge de plus en plus la nécessité de construire des dialogues entre des formes alternatives, d’attribuire des significations aux expériences multiples de la vie. Les peuples culturellement différenciés se trouvent d’une part face à des contextes destructeurs, tandis que de l’autre part, ils créent des collaborations nouvelles et inattendues. L’impact environnemental des mégaprojets se reflète dans différentes conceptions de la frontière entre l’être humain et la nature, les politiques en matière d’éducation scolaire résultant de l’inclusion dans des institutions universitaires ou administratives activent des visions différentes de ce que c’est la connaissance et la personne, les processus migratoires intra et internationaux et les politiques de territorialisation soulignent différentes idées sur les concepts de sociétés et de collectifs, pour ne citer que quelques exemples possibles. Ces phénomènes génèrent des dialogues qui engendrent des rencontres et des divergences entre des formes spécifiques de penser l’homme et le monde. Ces contextes nécessitent une compréhension approfondie de comme conjonctions et tensions épistémologiques se produisent entre des acteurs qui apportent leur propre univers à travers des dialogues complexes et polysémiques. En ce sens, la session se propose d’examiner, à partir de cas particuliers et d’approches ethnographiques, historiques, ethnoscientifiques, philosophiques et autres, de quelle manière se forment ces relations et quelles stratégies politiques et intellectuelles sont activées par les acteurs dans ces contextes.

 
17) LA VIE AUTOCHTONE À TRAVERS LES DIFFÉRENTES SOURCES MEXICAINES
LUZ MARÍA MOHAR BETANCOURT (CENTRO DE INVESTIGACIONES Y ESTUDIOS SUPERIORES EN ANTROPOLOGÍA SOCIAL, MÉXICO) QUECHOLLI@GMAIL.COM

Cette session a pour objectif de montrer les différents types de sources primaires, comme les codex et les manuscrits, qui apportent de nouvelles informations sur l’histoire du Mexique. Nous demandons que chaque intervenant présente des travaux de recherche nouveaux qui approfondissent la vie indigène ainsi que les changements et les éléments de continuité à partir de la conquête. Des thématiques telles que l’évangélisation, la propriété de la terre et l’identité seront nos objets d’intérêt. De la même façon, l’importance de l’étude de l’image et ses transformations sur les différents types de supports seront des thématiques centrales de la session. Nous serions intéressés de connaître les diverses méthodologies utilisées pour l’analyse de la documentation conservée dans les bibliothèques, les archives et les musées parmi les nombreux endroits de conservation existants au Mexique autant que dans différentes villes du monde.

 
18) CORPS ET PAROLE: L’ÉCRITURE FÉMININE DU XXE SIÈCLE
MARA DONAT (CENTRO STUDI AMERICANISTICI “CIRCOLO AMERINDIANO”) DONATM71@GMAIL.COM

On propose une recherche sur la relation entre le corps et la parole dans le texte littéraire dans le cadre latino-américain, y compris les langues autochtones avec leur traduction en espagnol. L’étude ne se concentre pas sur la représentation de la corporalité de forme thématique, mais plutôt sur le lien que le corps établit avec le langage littéraire dans le cadre d’une esthétique et d’un genre déterminés. Dans un certain imaginaire culturel, on doit distinguer les processus qui construisent le langage littéraire à partir du corps, avec une approche interdisciplinaire incluant l’analyse stylistique du texte littéraire en relation avec d’autres disciplines telles que la philosophie, la psychanalyse, l’anthropologie, la linguistique. L’intérêt porte sur la recherche du texte en suivant la construction du sens lié à la construction du signifiant. Des aspects tels que la gestualité de l’écriture et la matérialité de la parole sont complémentaires à la construction sémantique du langage littéraire.

Cette proposition est basée sur le modèle théorique de la sémiotique selon le chercheur mexicain Gabriel Weisz.

 
19) L’ÉROTISME ENTRE HISTOIRE, LITTÉRATURE ET ART DANS LES AMÉRIQUES
BERENIZE GALICIA ISASMENDI (BENEMÉRITA UNIVERSIDAD AUTÓNOMA DE PUEBLA) VINCENT_BERE@HOTMAIL.COM

Le thème de cette session vise à aborder l’érotisme dans le contexte américain, car les orateurs approfondiront différentes notions de l’érotique pour le comprendre non seulement en tant qu’aspect inhérent le corps et le sexuel (la pornographie du philosophe Byung-Chul Han) mais surtout comme l’un des moyens primordiaux qui nous guide sur le plan de l’amour et du devenir quotidien de la psyché humaine. Par conséquent, les communications porteront sur le dialogue entre littérature, histoire, art et érotique, soit par rapport au caractère esthétique que par rapport à la capacité de réfléchir à notre capacité d’aimer et la sexualité (l’intimité et l’imagination de ce que nous sommes à partir de George Bataille – Erotismo, 1989 ISBN-13: 978-8472230613). Nous proposons une réflexion basée sur la philosophie et l’esthétique d’un sujet toujours nécessaire et actuel.

 
20) ÉTATS, MINORITÉS, PROCESSUS DE GESTION DES CONFLITS ET DE VIOLENCE
ROBERTO KANT DE LIMA (UNIVERSIDADE FEDERAL FLUMINENSE, INSTITUTO DE ESTUDOS COMPARADOS EM ADMINISTRAÇÃO INSTITUCIONAL DE CONFLITOS, BRASIL) RKANTBR@GMAIL.COM, FABIO MOTA (UNIVERSIDADE FEDERAL FLUMINENSE, INSTITUTO DE ESTUDOS COMPARADOS EM ADMINISTRAÇÃO INSTITUCIONAL DE CONFLITOS, BRASIL) REISMOTA@GMAIL.COM 

L’intérêt de la session thématique est de sélectionner des études analysant, dans le contexte américain, les réflexes des différents types de conflits et de violences découlant des relations entre l’État et les groupes sociaux minoritaires. On considère que le rôle de l’État est central, à la fois pour produire et pour limiter les conflits sociaux, qui s’expriment souvent dans les formes de violence les plus variées. Ainsi, on cherche à rassembler une pluralité d’approches analytiques basées sur des études empiriques, telles que les problèmes liés à l’état de droit démocratique; aux processus de criminalisation de sujets sociaux et de sélectivité pénale, aux processus et formes de gestion de conflits institutionnels et non institutionnels (judiciarisation, médiation, conciliation, résolution, suppression); demandes de reconnaissance des droits par les groupes sociaux minoritaires; les moralités, les valeurs et les significations de la justice – les sensibilités juridiques – mobilisées par les acteurs impliqués; les ethnographies qui se concentrent sur la façon dont ces processus sont vécus par ces groupes sociaux.

 
21) SESSION NO THÉMATIQUE
CENTRO STUDI AMERICANISTICI “CIRCOLO AMERINDIANO” CONVEGNO@AMERINDIANO.ORG